Entre la nouvelle collection Deer&Doe dans les starting blocks et un petit coup de pompe ces derniers temps, ça va faire bientôt un mois que je n’ai pas touché à ma machine et ça me manque beaucoup. Il me reste tout de même un projet à présenter, casé en vitesse juste avant mon retour en France : une jupe Rosari de Pauline Alice en denim.
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Le projet que je vous montre aujourd’hui est tellement simple que j’avais hésité à écrire un post entier à son sujet. Il s’agit d’une bête jupe Zéphyr, réalisée dans un scuba corail. Vous savez, le scuba, ce tissu technique qui donne des jupes très volumineuses, comme on a pu le voir chez Sandra, Eléonore, ou encore Jolies Bobines ? Sauf que, minute, ma jupe, là, elle a un tombé différent, bien plus fluide… C’est quoi l’arnaque ? Et bien figurez-vous que même si les termes semblent être utilisés de manière interchangeable un peu partout, scuba et néoprène sont bien deux…
En mars dernier, lors d’un voyage à la Nouvelle Orléans pour assister à un mariage fantastique (je vous montrerai d’ailleurs ma robe très bientôt), j’ai eu l’occasion de me rendre dans une de mes boutiques préférées du monde entier : Trashy Diva. Une marque très rétro aux influences 40s et 50s, exactement ce que j’aime porter. D’ailleurs en passant la porte du magasin, mon mari m’a glissé : « Ah oui quand même… On dirait que c’est toi qui a cousu tout ce qu’ils vendent ici…! ». Comme quoi j’ai des goûts bien tranchés !
Après la robe Arum hier, il est maintenant temps de se pencher en détail sur la jupe Fumeterre, le second patron de la collection Automne-Hiver 2015 de Deer&Doe. Fumeterre est une jupe longue qui existe en deux versions : une boutonnée, et une avec une braguette et des poches plaquées. Ma préférée c’est la version boutonnée, que je trouve d’une élégance folle, et c’est cette version que j’ai cousue pour mon test du patron.
Les flamants roses en plastique, ça vous parle ? Jusqu’à peu, ils n’existaient pour moi que dans les Sims (il faut dire qu’en France on est plutôt nains de jardin), mais ici aux États-Unis ils sont une institution. Ils sont un symbole de l’Americana, ces objets qui représentent la culture américaine, et plus particulièrement de cette Amérique des années 50 révolutionnée par le tout plastique et l’explosion du pouvoir d’achat. Ils sont aussi du coup devenus le symbole du kitsch, mais un kitsch coloré et funky, pas comme les nains de jardins quoi. Et le kitsch à l’américaine, moi, j’adore…