Quand on est en thèse, on possède un certain nombre d’indicateurs permettant de s’évaluer et d’évaluer le monde autour de soi : le h factor qui permet d’évaluer l’impact de ses publications, l’impact factor des journaux dans lesquels on publie et le rang des conférences auxquelles on assiste, la note de son unité de recherche ou le classement de son université… Je vous propose aujourd’hui un nouvel indicateur, permettant d’évaluer avec certitude la coolitude d’un travail : le Disney factor, qui se calcule en prenant le nombre de déguisements de personnages Disney réalisés dans le cadre du-dit travail. Et c’est…
Blabla
J’ai été victime d’une attaque en traître de la part d’une paire d’aiguilles en métal numéro 4,5.
Je m’étais faite taguer il y a quelques temps par Petite Mouge et par Mia du blog Le bouton ne tient qu’à un fil, mais j’ai tant tardé à jouer le jeu que c’est maintenant Marie Seattle qui me lance un appel du pied. Et comme les deux premiers ont été l’occasion de découvrir deux très chouettes blogs pleins d’humour et de belles réalisations, et que le troisième vient d’un qui est sans conteste parmi mes préférés malgré sa relative jeunesse, je ne peux que m’exécuter et sortir ce brouillon d’article du méandre créatif où je l’avais laissé.
J’ai profité d’un week-end de repos surprise pour prendre des photos de l’écharpe déjà évoquée ici, offerte à mon copain pour le consoler de sa semaine en quarantaine avec la varicelle. Sur l’écharpe en elle-même, il n’y a pas grand chose à dire : 46 mailles en aiguilles 5,5, et du point de blé pendant des kilomètres pour venir à bout des trois écheveaux de Malabrigo Merino Worsted, histoire de pouvoir faire plusieurs tours et d’avoir une écharpe bien chaude et douillette pour l’hiver.
Si je me suis mise sérieusement à la couture, il y a quelques années de cela, c’était au départ pour pouvoir me coudre une robe pour le Gala de mon école, car je n’en trouvais jusque là en magasin que des pas très jolies, assez vulgaires, ou surtout bien trop chères étant donné la qualité. Et une fois la première réalisée (et pas peu fière !) je me suis mise dans la tête d’en coudre une différente à chaque Gala (et de ce fait, de remplir ma penderie de robes qui brillent complètement in-re-portables, mais ça c’est une autre histoire)….