Après m’être bien défoulée dans l’article à charge de la semaine dernière, rien de mieux qu’un bon petit post sur un énième projet Deer&Doe pour me remettre de mes émotions !

Je vous disais pourtant il y a deux semaines que cette robe Myosotis faisait partie de mon Top 5 des ratés de l’année, mais en la réessayant pour aller la prendre en photo j’ai instantanément changé d’avis ! Dès que je l’ai enfilée je me suis mise à tournicoter devant le miroir avec un grand sourire niais… Ce qui est plutôt bon signe 😀

J’ai cousu cette robe en mai dernier, juste avant de déménager dans le sud. Du coup je ne l’ai portée qu’une seule fois, car la Caroline du Nord en mai est déjà bien trop chaude et humide pour supporter autant de polyester. Je ne l’ai pas portée à l’automne non plus, car le vichy pour moi c’est le motif du printemps par excellence, donc bon ça ne collait pas. Mais maintenant que je l’ai ressortie du placard, je compte bien en profiter dès que le temps sera au beau fixe. Ce qui ne devrait pas trop tarder d’ailleurs, car aujourd’hui à Raleigh il fait 25°C… Pas vraiment de « polar vortex » par ici, je n’ai jamais été aussi contente d’avoir quitté Boston !

Le tissu est le même que celui que j’avais utilisé pour ma chemise Bruyère façon « crop top », présentée sur le blog de Deer&Doe. Il s’agit d’un vichy à petits carreaux 100% polyester, que j’avais déniché pour une bouchée de pain chez Hancock Fabrics avant qu’ils ne fassent faillite. Le problème du polyester, comme je l’évoquais au dessus, c’est que ce n’est pas du tout une matière qui laisse la peau respirer. L’avantage, c’est que c’est vraiment très léger. Pour Myosotis, c’est l’idéal : les volants gonflent un peu mais sans atteindre un volume trop « dans ta face », et on évite l’impression d’étouffer dans un océan de tissu.

J’adore le résultat avec ces volants légers, que ce soit ceux des manches ou de la jupe, qui apportent une touche de féminité en plus par rapport à la version plus épurée que j’ai l’habitude de porter. Je trouve le contraste entre la silhouette très large et les volants délicats et dansants très intéressant, et en plus j’aime beaucoup le rendu des fronces sur le vichy, qui fait comme un petit liseré blanc au niveau des coutures.

Les boutons que j’ai utilisés sont des boutons de nacre vintage, qui faisaient partie d’une carte de boutons qui devait venir soit du stock de ma maman soit d’une brocante. J’en ai plein dans ce genre, le plus souvent incomplètes avec seulement trois ou quatre boutons, et je ne sais jamais quoi en faire puisque ce n’est pas assez pour une chemise. Avec ses trois boutons Myosotis est parfaite pour utiliser tous ces trésors !

Sur le plan technique je n’ai pas grand chose de plus à raconter sur cette robe (voir l’article sur ma version précédente pour plus d’infos), l’essentiel était que je me sens vraiment bien et jolie dedans, et je crois que ça se voit sur les photos !

J’étais convaincue que les volants ça n’était pas mon truc, car un peu trop cul-cul à mon goût, et puis finalement je me laisse convaincre. Je pense qu’il s’agit avant tout d’une question de placement et de proportions. Tout ce qui est volants en travers du buste, comme sur le chemisier Suzon ou la blouse Magellan, très peu pour moi. Par contre ceux de la robe Giselle me font sérieusement de l’oeil. Et vous, team volants ou pas vraiment ?


Myosotis printanière
Myosotis – Deer&Doe
Taille 38
Corsage rallongé de 1 cm
Vichy de Hancock Fabrics

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