Comme je vous le disais la semaine dernière, mon plus gros ratage de l’année a été cette robe Chiara portée pour le 4 juillet. Un peu de contexte pour commencer : chaque année, pour le 4 juillet, j’essaie de me coudre une tenue rouge, blanche et bleue pour célébrer la fête nationale américaine (dans les épisodes précédents…). En 2017, j’avais jeté mon dévolu sur ce tissu blanc brodé d’étoiles rouges et bleues, et sur la robe Chiara de Wear Lemonade, une marque que je n’avais pas encore testée malgré mon abonnement de quelques mois à leur club PDF. Malheureusement, après plusieurs longues soirées à m’activer pour la finir à temps, je l’ai trouvée tellement ratée que je l’ai abandonnée alors qu’il ne restait que la fermeture à coudre. Pour le 4 juillet 2018, j’ai décidé de la ressortir du fond du placard et de la finir pour pouvoir la porter au moins une fois et faire un retour ici !
Vue comme ça, elle est plutôt mignonne, je vous l’accorde. On y retrouve les éléments qui m’avaient attirée vers ce patron : le col bateau bien dégagé sur les épaules, les mancherons qui forment une jolie superposition sur les côtés du corsage, les pinces en V sur le devant. Elle a aussi un côté très « effortless », féminine tout en étant décontractée, qui me plaisait bien sur les photos de la collection prêt-à-porter. De manière générale, je trouve le styling des photos Wear Lemonade vraiment nickel. L’ambiance est chouette, les tissus choisis sont parfaits, c’est frais, sympa, on a envie d’y être :
Par contre côté couture, quand on y regarde de plus près, on se rend compte que le seyant des habits sur les mannequins n’est vraiment pas fou. Ca baille à l’encolure, aux emmanchures, les corsages sont trop longs ou trop larges… Je pense que c’est ce qui me rebute chez Wear Lemonade : c’est avant tout une marque de prêt-à-porter, et en seconde place seulement une marque de patrons de couture. Du coup les vêtements ont tendance à avoir un fit prêt-à-porter : légèrement trop grands et resserrés par des liens ou des ceintures, plutôt que taillés sur mesure.
Un autre point qui me chiffonne, c’est le manque de photos qui montrent clairement les vêtements. Les pages de chaque patron ne montrent que le dessin technique de face, éventuellement une photo sur cintre ou sur mannequin de couture (qui n’y était pas à l’époque où j’ai téléchargé le patron), mais aucune photo portée. Pour trouver ces dernières, il faut aller dénicher les photos des vêtements vendus pour les différentes collections prêt-à-porter Wear Lemonade, éparpillées un peu partout et souvent disparues si le modèle est un peu vieux. Pour trouver une photo de dos ou de côté, c’est mission impossible (particulièrement dommage ici car le détail d’emmanchure sur le côté de Chiara est son plus grand atout !).
Avec tout ça, je n’arrivais pas à savoir avant de me lancer à quoi la robe allait ressembler. Le dessin technique (ci-dessus, à gauche) montrait un corsage directement cousu à une jupe froncée, mais sur la photo de réalisation que j’avais pu trouver sur les réseaux sociaux (ci-dessus, à droite) il y avait l’air d’y avoir une bande de taille de cousue entre les deux. La photo donnée dans le livret du patron (ci-dessous, à gauche) ne m’éclairait pas d’avantage, mais heureusement j’ai fini par trouver la photo de dos correspondante (ne me demandez pas où, ça m’avait pris trois plombes via Google Images) et j’ai compris qu’il s’agissait d’une ceinture amovible nouée dans le dos.
Une fois le mystère résolu, je me suis lancée dans l’assemblage du patron PDF, qui est immense : 43 pages à assembler. Et une fois mes pièces découpées, j’ai vu rouge : les pièces de jupe et de doublure jupe sont deux rectangles absolument identiques ! Faire assembler un rectangle plutôt que de donner les dimensions je veux bien, car il y a les repères de poche, mais là c’est un gâchis de papier et de temps pas possible. Surtout que la doublure n’est même pas plus courte que la jupe !
Après m’être énervée sur la mise en page de la planche patron, j’ai continué à m’énerver sur le livret d’instructions :
– les recommendations de tissu conseillent de la gabardine « pour un côté Mad Men » (avec une jupe froncée, bonjour la cata…)
– il n’y a pas de plan de coupe pour la doublure, ni de liste claire des pièces qui doivent être coupées dans le tissu de doublure
– il n’y a pas de schémas, mais des photos sur une autre page que celle du texte, ce qui fait qu’on est toujours en train de sauter d’une page à l’autre et qu’on ne sait plus où on en est
– il est parfois mentionné explicitement « Faites de même pour la doublure », et parfois ce n’est pas dit, mais il faut quand même le faire
– il y a des instructions à l’infinitif (« er ») et d’autres à la deuxième personne du pluriel (« ez »)
… bref j’en passe, vous aurez compris, c’est vraiment galère à suivre et ça aurait mérité une bonne relecture.
Pour la construction elle-même, c’est du grand n’importe quoi aussi. Plutôt que de coudre les manches avec le tissu extérieur et de fixer la doublure sur l’intérieur ensuite, les instructions font faire un repli de 1 cm vers l’intérieur sur le corsage et sa doublure, puis insérer les manches entre les deux, et surpiquer pour fixer. Je trouve ça vraiment sale comme façon de faire, et pas forcément plus facile pour des débutants ! Quelques étapes plus loin, la jupe est fermée en rond, montée en rond sur le corsage (il n’est jamais indiqué de fermer ce dernier, mais j’imagine que c’est nécessaire…), puis la couture dos est ouverte au découd-vite pour insérer la fermeture éclair au milieu dos. Sauf que la doublure jupe est aussi cousue en rond sur le corsage, et elle est en une seule pièce, sans ouverture au milieu dos. Et qu’il n’est jamais fait mention de coudre ses coutures côté, d’ailleurs. Vous n’arrivez pas à suivre ? Moi non plus, c’est normal, c’est comme ça pendant toutes les instructions. Le carnage total.
Et comme si ça ne suffisait pas, mon tissu aussi a décidé d’y mettre du sien. Il s’agissait d’un voile de coton, trouvé dans une boutique de tissu discount à Boston, et que je trouvais parfait pour l’occasion (les broderies rouges ressemblaient même à des feux d’artifice !). Hélas il était tissé tellement lâche que les coutures tiraient et fronçaient quel que soit le réglage de la machine. Et je ne vous raconte même pas comment il s’effilochait, avec des marges de 1 cm seulement ça n’était pas beau à voir. Mais j’ai fini par la finir, cette robe, tant bien que mal, en cousant certaines parties à la main et en reprenant les instructions à ma sauce. Et là bien évidemment après tout ça je ne peux plus la voir en peinture ! Je ne l’ai portée qu’une fois et elle attend au fond de mon placard depuis d’être amenée au container.
Et pourtant, quand je vois les photos, je me dis qu’elle avait du potentiel. Certes, les mancherons me font un petit effet Goldorak et elle a tendance à tomber un peu des épaules, mais je pense qu’en faisant un ajustement de carrure et réalisée dans un tissu adéquat elle pourrait être très chouette. Elle est bien patronnée après tout : toutes les pièces correspondent bien comme il faut, les pinces sont là où elles devraient être, et cette ouverture sous les bras rend très bien.
C’est vraiment l' »objet patron » en soi qui m’a posé problème : la mise en page, la construction, tout ce qui relève de l’expérience utilisateur, en fait. Ce n’est pas tout de patronner un modèle. Il y a tout un travail ensuite pour que ce modèle puisse être cousu par de vraies personnes, qui comprend la conception d’un livret d’instructions clair, correct, et complet. Peut-être qu’avec les patrons Wear Lemonade on est simplement censés suivre une vidéo pour le montage, et que les instructions données avec le patron font de la figuration. Sauf que moi j’ai pas forcément internet sous la main quand je couds, et je préfère lire des instructions que d’essayer de suivre une vidéo en temps réel, à devoir faire pause et revenir en arrière sans arrêt.
Heureusement pour moi, j’ai un niveau en couture suffisant pour partir d’une planche patron et d’un dessin technique et pouvoir improviser le montage. Il n’est donc pas exclu que je couse une nouvelle robe Chiara un jour, une fois que l’agacement sera passé. J’avais bien envie aussi de coudre une salopette Fiona, mais là je pense que je ne vais même pas me référer au livret, et remplacer directement la fermeture éclair milieu dos par une fermeture invisible sur le côté qui sera bien plus jolie. Avez-vous déjà cousu des patrons Wear Lemonade ? Vous en avez pensé quoi ?
Robe Chiara du 4 Juillet
Chiara – Wear Lemonade
Taille 38
Voile de coton brodé – Sewfisticated Fabrics, Somerville MA
Voile de coton uni – Sewfisticated Fabrics, Somerville MA
Si la robe en soi est bien patronnée, c’est déjà ça! J’avais cousu une salopette-short et le patronage était franchement douteux. Du coup je n’ai jamais re-tenté de patron de cette marque et depuis, j’observe les images mais je me garde bien d’acheter quoi que ce soit… Du coup ton post me redonne de l’espoir! bon, et c’était pareil, j’avais découvert à quoi ressemblait le dos de la salopette en la cousant… ils savent ménager le suspens chez make my lemonade 🙂 Mais sinon, en photo, cette robe est effectivement assez charmante! Avec un dessous des bras vraiment super joli !
J’ai l’impression qu’il y a eu pas mal de progrès faits depuis leurs touts premiers modèles (qui étaient plutôt de gros rectangles) en termes de patronnage, ou alors c’est que ça varie beaucoup d’un modèle à l’autre. J’ai lu de très bons retours sur le short Carlotta par exemple, et plusieurs personnes m’ont dit que la salopette Fiona était bien aussi. C’est un peu la roulette des patrons de couture disons ^^
Bonjour,
C’est vraiment dommage car sur les photos, elle rend effectivement très bien cette robe ! Merci beaucoup pour ton retour car c’est justement Chiara qui me faisait de l’œil dans cette marque et vu mon niveau de couture, cela aurait été jeter de l’argent par les fenêtres que d’acheter le patron ! (on va dire que je suis une débutante/moyenne débrouillarde mais qui a besoin d’un livret clair) … donc je pense abandonner cette idée tant qu’ils n’auront pas améliorer ces points !
Bonne journée
Oui si tu veux en avoir pour ton argent au niveau du livret ce n’est vraiment pas le bon plan ! Par contre tu peux jeter un oeil à la vidéo de montage qui est disponible sur le web et ça te permettra déjà de te faire une idée de la construction si finalement tu changes d’avis.
Bon ben la bonne nouvelle, c’est que le patron en lui-même n’est pas à jeter! L’autre bonne nouvelle, c’est que grâce à tes critiques (merci merci merciiiii!), je pourrai m’épargner l’impression/le collage des pièces de jupe, ainsi que toute tentative de déchiffrage des explications!
Bref, merci d’être partie en éclaireuse, faisant fi du danger, tout ça! 😀
Et c’est vraiment dommage (mais on ne peut plus compréhensible!) que tu ne puisses plus la voir en peinture, ta robe, parce qu’elle est quand même bien jolie!
Haha ravie de servir ! Pour les explications éventuellement jette un oeil à la vidéo de montage, mais ils sautent des étapes aussi alors bon c’est pas la joie non plus. Si tu bloques sur une étape envoie moi un message ça ira plus vite :p
En voyant les photos je la trouvais réussie, te lire m’a bien calmée ! Merci pour ce retour qui nous évitera des heures d’énervement (d’où l’importance des blogs ! j’étais triste de lire dans ton ton commentaire sur le blog Rue des Renards que tu allais peut-être arrêter de bloguer…).
Bref, je vais passer mon tour pour les patrons de cette marque, dont les prix m’avaient par ailleurs un peu refroidie.
Rassure-toi je n’ai pas l’intention d’arrêter ! J’ai toujours pour ambition d’arriver à poster toutes les semaines, mais bon entre la théorie et la pratique… 😉
Quelle expérience ! J’ai déjà lu des retours négatifs sur la couture de ce patron… Le rendu est plutôt seyant au vu de toutes des déboires !
J’ai commencé à coudre mes premiers vêtements grâce à Make my Lemonade, alors je me suis abonnée pendant un an. Et puis, un jour, j’en ai eu un peu marre de ne jamais savoir qu’elle taille prendre parce que tout est hyper loose, marre de reprendre de tous les côtés et marre de ne pas suivre les instructions et de faire à ma sauce. Je reste persuadée que c’est une chouette manière de s’ initier à la couture, que l’univers qu’a créé Lisa gachet est juste incroyable avec une vrai identité, je continue à suivre de loin cette jolie marque, mais je ne suis plus abonnée.
J’ai quand même dans mes vêtements cousus dans lesquels je me sens bien plusieurs blouses Bianca et quelques shorts Carlotta !
Je suis bien contente que l’expérience ne t’ait pas refroidie de la couture ! J’ai l’impression que le short Carlotta fait un sans faute chez les couturières, je m’y pencherai bien pour mon prochain patron Wear Lemonade 🙂
Merci pour ce retour d’expérience et ce regard pointu, c’est très intéressant ! Pour ma part j’ai cousu la robe Lolita pour ma robe de mariée ( https://unpapillonsenvole.com/2019/01/03/couture-de-la-robe-en-2018/ )
Vu l’enjeu j’ai pris mon temps et c’est vrai que j’ai du relire plusieurs fois certains passages pas toujours clairs, mais je pense que le patron Lolita est plus simple que Chiara.
J’ai aussi quelques uns de leurs articles de prêt à porter, uniquement des hauts, et je n’ai rien à redire pour du prêt à porter.
Oh WOW !!! Ta robe de mariée est splendide, et le fit et la construction sont absolument impeccables. J’avais éliminé ce patron car je trouvais qu’il avait l’air de faire énormément de plis au dessus de la poitrine sur les photos du site, mais ta réalisation me ferait bien changer d’avis. C’est bon à savoir pour le prêt à porter aussi, je bave souvent sur leurs pulls et t-shirts mais je n’ai pas encore osé sauter le pas faute de budget.
Moi je ne couds presque que du wear lemonade exception faite pour deer and doe. En effet je n’ai jamais utilisé le livret d’instruction je ne me base que sur la vidéo. Wear lemonade ce sont les premiers patrons que j’ai cousu, la vidéo a dedramatisé la situation et j’ai commencé par me coudre un short carlotta. Pour le coup impeccable sur le patron. Par la suite j’ai tenté des choses plus simple comme Frida ou Paloma et en effet ça n’allait jamais très bien mais en même temps j’ai pris l’habitude d’absolument tout retailler à partir de leur patron. L’air de rien avec ces patrons un peu approximatif autant en taille qu’en patronage j’ai fait des bons dans mes progrès en couture et je sais mieux ce qui me va et comment y arriver. Ce que j’aime bien dans cette marque c’est qu’on a un patron par mois. Quand on achète aucun vêtement ça permet de faire un changement de garde robe rapide et de se lancer dans un projet couture par mois. L’abonnement pousse aussi à essayer des patrons qu’autrement on n’aurait pas tenté par exemple pour moi ce sont les combinaisons et les salopettes. J’étais totalement pas emballée et j’ai tenté l’expérience sans regret.
Ah c’est super d’avoir ce retour, merci ! Un des points qui m’a le plus bloquée quand j’ai voulu me lancer dans les patrons Wear Lemonade c’est que les couturières que je connais et que je suis, qui cousent principalement du Deer&Doe ou d’autres marques indés dans le genre, ne cousent jamais de Wear Lemonade, et à l’inverse les filles qui cousent du Wear Lemonade ont souvent commencé par ces patrons sans forcément tester d’autres marques, et ça fait qu’on a du mal à trouver des comparaisons de WL avec d’autres marques de patrons établies, ou des retours critiques de couturières expérimentées. Je trouve ça vraiment impressionnant que tu aies eu la patience et la motivation d’ajuster les modèles et de progresser en couture plutôt que de baisser les bras face à un patron approximatif. Et je te rejoins tout à fait sur les avantages de l’abonnement : quand j’ai commencé la couture je me suis abonnée à Burda, et ça m’a permis de faire des progrès fous et d’essayer des modèles hors de ma zone de confort (et puis niveau explications ça n’était pas forcément plus clair pour une débutante !).
Merci pour ce rapport qui lève le voile sur de nombreux points, c’est un modèle que j’aurais été très curieuse de tester s’il avait été gratuit ou cacahuètien (pas facile de cerner le seyant du haut : sur la photo de groupe, on n’a pas l’impression que ce soit la teuf sous la poitrine). Effectivement, sur toi elle tombe un peu des épaules et le voile de coton donne l’impression que tu viens de prendre une averse, mais y a suffisamment de potentiel pour retenter une partie.
Le dos ouvert au découd-vite pour monter le zip, c’est iconoclaste ! Je n’ai rien contre un peu de couture cra-cra de temps en temps mais si ce faisant, les instructions n’ont pas l’air d’être au courant de savoir où elles amènent les gens, c’est peu engageant.
J’avais testé deux patrons gratuits (après la bataille histoire de savoir à peu près quoi modifier) : je porte régulièrement Frida l’été mais Bianca a été placardisée. Depuis, il y a des modèles sympas qui sont sortis, mais le côté secondaire de l’activité patron de la marque combiné aux prix élevés m’ont persuadé que ce n’était pas le meilleur des investissements pour moi parmi tout ce qu’on peut acheter de nos jours.
En soi cette histoire de couture décousue ne me choque pas tant que ça : ma méthode pour monter les zip invisibles est assez proche au final, puisque je batis la couture, puis je batis mon zip sur les marges et je défais le premier bati avant de repasser et de piquer. Ca fait beaucoup de bati mais j’ai appris comme ça, et le résultat est très net… Le problème avec les instructions Wear Lemonade c’est que pour le coup on n’a pas l’impression que c’est intentionnel, ça m’a donné un peu l’impression de quelqu’un qui improvisait la construction au fur et à mesure et qui prenait des notes et.. paf, on a un livret. C’est vraiment frustrant à suivre.
Quelle épopée! Autant les photos de la marque sont effectivement toujours sympa, autant je n’ai jamais été convaincue par les modèles proposés. Comme beaucoup, je suis choquée par le dos ouvert au découd-vite.
Un collègue m’a sorti une citation ce midi, sans retrouver l’auteur: « Quand je me regarde dans une glace, je me désole. Quand je regarde les autres, je me rassure. » Ça me semble relativement approprié 😉
Haha j’aime beaucoup ton collègue, j’espère quand même que tu n’étais pas visée ^^
Merci pour ce compte-rendu très détaillé, Camille ! Tu as vraiment joué de malchance sur ce coup-là.
J’ai quelques patrons de l’époque « gratuit » de Make my lemonade et je suis même en train de coudre celui-ci : https://www.makemylemonade.com/blog/diy-bowling-bag/ dans le cadre de mon projet Make Nine. C’est la première fois que je m’essaie à un projet MML car je me suis toujours un peu méfiée : je n’ai jamais vu tant de réalisations que ça, par rapport à la gratuité ou au faible prix de de départ de certains patrons et ça me semblait un mauvais signe, car personnellement, je ne partage pas mes cousettes ratées (je devrais, car je trouve par exemple ton billet très instructif, mais déjà que je partage très peu de mes cousettes réussies…). Ajoute à ça le caractère secondaire de l’activité par rapport au prêt-à-porter, je n’avais pas spécialement envie de consacrer mon précieux temps de couture à regarder/mettre en pause des vidéos. J’ai trouvé tes remarques sur l’UX et l' »objet-patron » très justes (ah oui, et 43 pages alors qu’il suffirait de donner les dimensions d’un rectangle ? ça rentre dans mon top 3 des pires pratiques patron).
Si je parviens à coudre mon sac bowling et si j’arrive à le bloguer (c’est dur car je vis désormais loin de ma photographe !), je tâcherai de parler un peu plus du process couture.
Ah, et je dois dire que le patron Bella me fait terriblement de l’oeil, d’autant que cet ensemble de feedbacks est globalement positif : http://mixandsew.blogspot.com/2018/09/bella.html la marque s’est donc peut-être améliorée depuis !
Ah merci pour le lien ! J’aime vraiment beaucoup les reviews de Mix&Sew, je les trouve vraiment honnêtes dans leurs retours et leurs critiques justement, ça fait du bien à lire. J’ai hâte de connaître ton avis sur le sac du coup !
[…] m’être bien défoulée dans l’article à charge de la semaine dernière, rien de mieux qu’un bon petit post sur un énième projet Deer&Doe pour me remettre de […]
j’ai acheté le modes et travaux spécial Wear Lemonade, et j’ai commencé le body cache coeur : impossible de savoir comment monter les manches, aucune indication entre le devant et le dos !
j’ai laissé un mot sur leur forum d’entraide et je n’ai jamais eu de retours …
ta robe est très jolie, les manches sont particulièrement seyantes.
mais c’est vrai que parfois, ça ne vaut pas le coup d’utiliser un patron approximatif qui fait faire des noeuds dans la tête mais presque plus d’adapter un détail (comme les manches) sur un patron déjà validé !
Argh c’est rageant ! J’ai été vraiment étonnée au sujet de ce body d’ailleurs d’apprendre qu’il fallait une culotte toute faite à coudre avec la partie haute, ça me parait un peu absurde !
Ravie de voir que je ne suis pas la seule à avoir galérer avec ce patron! Niveau stylisme ils ont de belles idées, mais à la réalisation, ce n’est pas toujours la gloire avec Make my Lemonade… Il n’empêche que je la trouve très jolie ta Chiara 😉
C’est marrant mais effectivement j’ai le même sentiment que toi pour les patrons wear lemonade, je les trouve pas très bien finis, pas forcément bien expliqués et le fit au final n’est pas top >____< (et comme tu dis, le coup des deux rectangles… bof quoi)
Par contre au final je trouve que ta robe chiara est vraiment sympa <3 c'est vrai que la ligne générale est jolie, et le tissu est sympa comme tout 🙂 dommage pour le reste !!
ah mince mon commentaire a été coupé !
Je trouvais du coup qu’après avoir cousu des patrons D&D, le contraste était saisissant !! (c’est ma marque préférée <3)
Je n'achète plus de patron WL car en plus je trouve que ça taille vraiment petit…
Coucou Camille,
Et bien figure-toi qu’en 2018 j’avais coupé toutes les pièces de Chiara & je ne l’ai toujours pas finie …
Pareil pour le gaspillage de papier, quelle frustration !
Au moins ça m’a appris à regarder mes pdf en grand plan avant d’imprimer ..
Personnellement, j’adore Make my Lemonade, mais c’est vrai que, parfois, c’est un peu flou, tout ça, c’est pour ça que je suis bien plus à l’aise avec leurs vidéos qu’avec leurs livrets. J’ai remarqué que leurs patrons sont souvent taillés pour des femmes qui ont des épaules larges, comme moi, quoi, donc ça m’arrange. 😉
Sinon, oui, je confirme, ça taille grand : je couds toujours du 36, alors que je couds toujours du 38 chez Deer &Doe.
Concernant Chiara, je l’avais cousue il y a deux ans et je n’en étais pas vraiment satisfaite, alors je viens d’en coudre une deuxième, sans vraiment suivre les explications (pas de doublure et des plis à la taille, notamment).
Allez, souris, elle te va très bien, tu es très jolie !
Bonjour Camille,
Je te reconnais car tu es en photo partout sur le site Deer&Joe. Du coup, je vois d’un autre oeil cet article très dépréciatif vis-à-vis de ce patron et de la marque Make My Lemonade en général. Il me semble qu’il y a un conflit d’intérêt pour toi ici.
Tout l’intérêt des patrons Make My Lemonade est qu’ils sont présentés avec une vidéo explicative. Pour les débutants pour moi, c’est très utile, voire indispensable. Du coup je trouve d’autant plus biaisé ton article car tu dis que tu n’as pas vu la vidéo de la robe en question.
Mon intention n’est pas de te nuire, je veux juste remettre les choses au clair pour les prochains lecteurs.
Je trouve cependant ton article intéressant puisqu’il pointe les moments difficiles pour la couture de ce patron. Et moi je trouve le résultat magnifique ! Quel dommage de la mettre au container.
Tes autres cousettes de chez Deer&Joe sont également magnifiques, je m’y mettrai quand je serai plus à l’aise en couture. Bonne continuation !
Je faisais beaucoup de patrons wear lemonade au début car les vidéos ont été un bon moyen d’apprendre pour moi. Mais aujourd’hui je me débarrasse où je modifie toutes mes réalisations WL car avec l’expérience et le fait de porter cette marque régulièrement j’ai réalisé qu ils étaient peut être très stylés en photo mais absolument pas pratiques au quotidien. Ils font consommer énormément de tissu pour rien (et de papier pour rien sur les pdf également). De plus, les tailles des patrons sont très aléatoires. C’est en effet un peu la roulette russe. Par contre j’ai découvert les patrons deer and doe que je trouve pour ma part à la fois très beaux, accessibles et intéressants à tous les niveaux, pratiques pour le quotidien et vraiment bien taillés. Il y a aussi les patrons « zéro déchet » que j’aimerais essayer et dont j’apprécie l’initiative écologique. Ils sont gratuits ou libres au niveau du prix sur le site Milan AVJC. Ces patrons se découpe dans l’espace restreint d’un carré ou un rectangle de tissu à la manière d’un puzzle afin de limiter au maximum la consommation excessive de tissu et le gaspillage des chutes. Connaissez vous ce procédé ? Qu’en pensez vous ?
J’aime beaucoup le principe des patrons zéro déchets en effet ! Je n’ai pas encore testé mais j’aimerais bien, pour l’instant je n’ai pas trouvé de modèle qui m’ait tapé dans l’oeil.
Je trouve cet article très virulent et je suis d’accord avec le dernier commentaire. Il y a clairement conflit d’intérêt. On peut être critique mais là …
il y a quand même du bon car on sait où est ce qu’il faut être prudent.
Tout ce qu’elle dit est factuel pourtant… Pour ma part je suis totalement d’accord, les visuels sont très attractifs, mais malheureusement je n’ai jamais cousu un patron qu’il n’a pas fallu retoucher… Et parfois même en retouchant cela est resté importable… Dommage j’ai du me désabonner
Je suis d’accord avec toi. Je viens d’abandonner la réalisation d’un patron de cette marque car il n’y a pas assez d’explications et là vidéo est elle aussi assez approximative. Je vais me désabonner. Merci à toi je me sens moins seule.