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Il y a quelques jours se terminait une nouvelle édition de Me-Made May, ce défi annuel consistant à porter chaque jour du mois un habit fait-main. Après une première participation l’an dernier qui m’avait bien plu, j’ai retenté l’expérience en 2016. En voici le bilan, graphes et gif à l’appui !

Comme l’an dernier, j’ai donc inondé mon compte Instagram de selfies très répétitifs, pour obtenir au final ce magnifique gif récapitulatif :

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Quelques constats s’imposent :

• J’ai clairement assez de vêtements fait-main pour tenir un mois, voire deux, à en porter un chaque jour sans une seule répétition. Si j’en crois Stylebook (dans lequel j’essaie de répertorier tous mes vêtements) le dernier décompte s’élève à 58 pièces issues de ma machine à coudre ou de mes aiguilles à tricoter, et encore je n’ai pas fini de tout indexer. Je suis très admirative des gens comme Eléonore qui parviennent à faire régulièrement des tris drastiques dans leurs garde-robe et à se débarrasser des vêtements qu’ils ne portent plus. Moi j’ai vraiment du mal à me abandonner les habits que j’ai cousus, même quand je ne les ai pas sortis du placard depuis des années…

• J’ai dû remettre certaines pièces cette année car je suis partie en vacances pendant deux semaines avec juste un bagage à main. Je voulais quand même éviter de répéter des tenues entières, donc j’ai essayé de privilégier des pièces que je puisse porter de plusieurs manières. Je suis aussi partie à fond dans un thème « nautique » et je ne résiste pas à vous montrer le contenu de ma valise tout assorti (avec les tenues à droite, merci encore Stylebook – je suis accro à cet app, je vous conseille vivement l’article à ce sujet sur The Wearability Project) :

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• Au niveau versatilité, je comptais beaucoup sur Lupin comme pièce joker, et finalement j’ai été assez déçue car j’ai du mal à l’associer avec autre chose qu’un jean. Mélilot est clairement la grande gagnante de ce mois : elle est super confortable, et je l’aime autant sur un pantalon que rentrée dans une jupe. L’outsider qui remonte en force c’est ma jupe Mabel, dont j’étais loin d’être convaincue au départ. Elle fonctionne bien avec beaucoup de mes hauts et j’adore cette silhouette qui change un peu de mes habitudes. J’ai toujours ce problème de ceinture trop épaisse et qui ne tient pas la taille avec ce modèle, raison de plus de me coudre bientôt une Brume bleue marine pour la remplacer.

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Voyons maintenant nos graphes camemberts, à comparer avec ceux de l’an passé.

type

 

La répartition des types de vêtements est la suivante :

• 11 robes : robe chemise, Centaurée, Anna, Moneta bleue (portée 2 fois) et à fleurs, Dolce Vita, Zéphyr (portée 2 fois), robe en vichy, robe bleu marine et robe en Liberty
• 7 jupes : Chardon, Brume, Mabel (portée 2 fois), jupe moutarde, jupe en vichy, Fumeterre et Zéphyr (pas encore bloguée)
• 6 tops : Ondée (porté 2 fois, pas encore blogué), Plantains bleu canard (porté 2 fois) et violet, Mélilot (portée 2 fois), Datura et t-shirt King Kong
• 1 veste (Lupin), portée 3 fois

Par rapport à l’an dernier, la proportion de jupes et de hauts par rapport aux robes est plus importante. Ca correspond bien à mon envie depuis quelques temps de coudre des hauts et bas séparés pour introduire un peu plus de versatilité dans ma garde-robe. Et si on regarde du côté des marques de patrons…

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Sans surprise, encore plus de Deer&Doe que l’année dernière. A croire que je suis corporate à fond depuis que j’ai commencé à y travailler ! Encore une fois je suis étonnée de l’absence de patrons Big 4 (Vogue, McCall’s, Butterick, Simplicity) étant donné que ma bibliothèque de patrons en est remplie. J’en achète beaucoup (comment résister aux soldes de Jo-Ann à 1$ le patron ?) mais apparemment je ne les couds pas, attirée par les sirènes des patrons indés… Je vais retourner y jeter un coup d’œil, parce que je crois bien avoir quelques pépites qui se cachent dans mon stock !

Et vous, quelles leçons avez-vous tirées de Me-Made May cette année ?