L’autre jour, j’ai rêvé de ce blog. J’avais une trentaine de robes à poster en urgence, et il fallait que pour chacune je prenne une dizaine de photos, que je les détoure, et que je les classe dans des dossiers selon l’année, la forme, la longueur, la couleur, et plein d’autres critères encore. Et je ne pouvais pas prendre les photos, car je ne m’étais pas lavée les cheveux…

Dans la réalité, ma production couturesque est au point mort depuis plusieurs mois, suite à une grave pénurie de temps libre, mais il me reste quand même à présenter une robe et une jupe qui datent de… et bien, de mars !

La première, que j’avais déjà évoquée ici, est une robe à rayures rouges et blanches qui fait très « candyman ». D’ailleurs quand je la porte, j’ai invariablement une de ces deux chansons dans la tête. Pas que je l’aie beaucoup portée pour l’instant, remarquez, car je la trouve un peu courte pour la ville, en plus de nécessiter un t-shirt à porter sous la partie bustier. Mais j’espère bien la rentabiliser sur la plage quand viendront enfin les vacances.

Le patron est issu d’un numéro de Patrones de l’an dernier, auquel j’ai enlevé les bretelles (au patron, pas au numéro). Je me suis bien amusée avec le placement des pièces pour créer un effet de chevron sur le devant, et surtout pour tout faire rentrer dans le coupon malgré mes bourdes habituelles (une moitié de devant avec des rayures verticales, l’autre avec des rayures horizontales… bon, c’est un style, hein… allez on recommence).

Pour les instructions, par contre, ça a été l’improvisation complète, étant donné que je ne parle pas un mot d’espagnol, et que je m’étais mise dans la tête de faire cette robe en une soirée (minus le décalquage du patron) pour l’emporter en conférence le lendemain. Bon, je n’en suis plus à ma première robe, il n’y avait ni doublure ni parementures et surtout elle était smockée dans le dos, donc je me suis dit que ça serait assez facile (pas de problème de taille, notamment). Au final j’ai quand même eu un gros moment de solitude lorsque j’ai réalisé, après avoir froncé la jupe pour la mettre à mon tour de taille, que sans fermeture éclair ou élastique, je ne risquais pas d’arriver à l’enfiler… Du coup j’ai laissé le devant froncé et passé un élastique à l’arrière, tandis qu’avec le recul je suspecte le patron original d’avoir un élastique tout autour de la taille. Enfin ça passe très bien comme ça, c’est l’essentiel.

La jupe, quant à elle, n’est pas du tout de saison (quoi que ces jours-ci je me demande) puisqu’il s’agit d’une jupe d’hiver en pseudo-lainage à carreaux. Là encore un type de patron bien connu : une jupe à plis avec un empiècement entoilé et doublé à la taille. Je me suis tout de même débrouillée pour avoir une différence de 4 bons centimètres entre la jupe et l’empiècement une fois les plis bâtis, mais je penche pour une erreur du patron. En dehors de ça je le conseille vivement, la taille haute est très flatteuse (particulièrement portée avec un jupon, que j’avais oublié pour les photos).

Pour en revenir au présent, mon problème de temps-libre ne risque pas de s’arranger (il paraît que la dernière année de thèse est assez remplie.. m’enfin ce sont des on-dit) mais j’ai ressorti ce week-end la machine histoire de décompresser un peu. Comme je suis une jeune fille censée, je me suis lancée dans un projet qui sent la catastrophe à plein nez, alliant une tendance douteuse à un mixage-retraçage de plusieurs patrons comme je n’en ai jamais fait. Enfin, à défaut d’aboutir à un ensemble tout mignon façon playsuit des années 40, ce sera au moins l’occasion de faire un post rigolo…

Robe à rayures
Réalisée en mars 2012
Patrones été 2011
Taille 40
Coupon de coton de chez Tissus Reine

Jupe taille haute
Réalisée en mars 2012
Burda couture facile P/E 2009 – 4A
Taille 36
Pseudo-lainage synthétique à carreaux de chez Stop Tissus

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