Ce joli dos nageur a déjà été vu partout sur la blogosphère depuis l’an dernier. J’avais déjà craqué dessus à l’époque, mais je rechignais à acheter le magazine Burda qui le contenait alors qu’un seul patron me plaisait (surtout que ma collec’ atteint déjà une taille critique). Alors quand le magazine Femina a mis à disposition sur son site le patron en question, j’ai fait fi de ma fierté et je me suis lancée à retardement dans la grande vague des dos nageurs. En Liberty qui plus est, car je cherchais depuis un moment un modèle qui me permettrait de sauter le pas : pas trop compliqué pour laisser le tissu sous les projecteurs, mais pas trop informe non plus pour ne pas le gâcher pour un énième top japonais mongolfiérisant. Et avec des détails sympas aussi : ce que je préfère sur ce patron, à vrai dire, ce n’est pas le dos, mais les boutons devant, façon lingerie. J’adore les boutons, même si les boutonnières me terrifient (Il faut faire des trous ! Dans le tissu ! Alors que tout est déjà bien cousu et qu’il ne reste pas de quoi recouper au cas où ! Aaaaaah !).

J’ai donc été à la droguerie m’acheter le coupon de Liberty Caesar sur lequel je lorgnais depuis un moment, mais ce n’est pas de lui dont il est question aujourd’hui. En effet, les explications du patron Femina étaient pour la version en une seule pièce, sans boutons, et j’appréhendais un peu la partie « improvisation » de l’assemblage : j’ai donc décidé de faire une première version dans un tissu pas cher, comme ça en cas de souci, ou si finalement le modèle ne me plaisait pas, mon beau Liberty serait indemne.

Puis en cherchant dans mon stock un reste de coton à sacrifier, je suis retombée sur ce Liberty, acheté à l’Aiguille en fête l’an dernier sur le stand de Tissus Anglais, et dont je n’avais encore rien fait : non seulement car je n’avais pris qu’un mètre et que j’ai du mal à trouver des patrons qui me plaisent qui demandent si peu de tissus, et surtout car j’avais très peur de couper dans du Liberty, même acheté à moitié prix. Mais encouragée par les commentaires dithyrambiques sur la coupe de ce patron, je me suis dit que c’était le moment, et ma toile est devenue un top on ne peut plus mettable.

J’aime beaucoup les rayures de ce tissu, surtout l’effet qu’elles donnent au niveau des pinces. Par contre je n’ai réussi à trouver le nom de ce motif nulle part, alors si une experte en Liberty passe par ici je lui serais très reconnaissante de bien vouloir partager sa sagesse avec moi !

Finalement l’assemblage ne m’a pas trop posé de problème, j’ai juste eu un petit doute au moment d’assembler le volant avec le haut : j’ai d’abord réalisé les boutonnières, fixé les boutons, puis essayé le tout sur moi, épinglé les deux parties ensembles avant d’assembler avec le volant froncé aux dimensions avec ma surjeteuse. Je me demande s’il est possible de se débrouiller pour que la couture soit invisible sur l’envers, en fixant la partie intérieure du haut à la main à points glissés : peut être si on ne coud pas la couture milieu jusqu’au bout ? Si quelqu’un passe avec le magazine sous la main, je voudrais bien des infos sur les instructions « officielles » concernant ce passage…


J’ai tout de même profité de l’occasion pour m’appliquer comme jamais, et même si la réalisation m’a pris deux fois plus de temps, le jeu en valait la chandelle : fronces bien réparties, bretelles bien symétriques, coutures à la main invisibles… J’ai aussi suivi l’exemple de Blanche Neige en réalisant des coutures anglaises : j’adore ! Ça fait vraiment très très propre de l’intérieur, et même si personne n’ira regarder j’en suis très fière.

La robe est à suivre bientôt !

Top nageur
Réalisé en août 2011
114 – Burda mai 2010
Liberty vintage de chez Tissus Anglais
Taille 36

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