Ça fait un moment que ça me démange, alors je me lance !

Cela fait plus de cinq ans que j’ai commencé à coudre, mais ces temps-ci j’ai l’impression d’être arrivée à un palier. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre au niveau technique, particulièrement pour ce qui est de soigner les finitions. Pourtant j’ai tendance à privilégier les projets qui ne me posent pas trop de difficulté, et à remettre à plus tard ceux que j’appréhende (depuis l’échec de mon premier pantalon je ne me suis plus approchée de quoi que ce soit qui aie deux jambes).

J’ai accumulé un stock de tissus et de patrons gargantuesque, et ma to-do list s’allonge à vue d’œil, mais j’ai parfois du mal à trouver la motivation pour concrétiser tous ces projets. Pour couronner le tout, si la couture me permet de coudre des vêtements que je ne pourrais pas trouver dans le commerce, j’ai toujours du mal à assumer de porter ce que je fais !

Mais je suis bien décidée à reprendre les choses en main pour la rentrée, et ce blog fait partie de mon plan d’action ! Ce sera l’occasion de garder une trace pour plus tard, mais aussi d’échanger avec la communauté, peut-être d’avoir des retours, des conseils… en attendant avec impatience de participer à l’édition française de Self-Stitched September qui commence à s’organiser sur Thread&Needles.

N’hésitez pas à me laisser des commentaires, je vous répondrai directement dans les commentaires ça sera plus simple. Quand à l’organisation du blog, elle est sujette à changer, le temps que je prenne mes marques.

Au fait, pourquoi ce nom, « L’attaque du découd-vite » ?

Grande amatrice de films de séries B, voire Z, j’avais envie d’un nom qui change un peu. Je suis très maladroite et il m’arrive souvent de me blesser en cousant ou en tricotant, que ce soit en me plantant des aiguilles sous les ongles (classique !), en me poignardant le bras avec une aiguille à tricoter (plus acrobatique), en me brûlant avec le fer à repasser, et j’en passe.

Mais l’attaque du découd-vite, c’est aussi ce moment de découragement que l’on ressent quand on se rend compte, après deux mètres de piqûre à la machine pour froncer son tissu, que l’on a oublié de régler la longueur du point, ou quand on réalise que l’on a cousu l’envers avec l’endroit et qu’il faut tout démonter.

Ces moments que j’espère éviter à l’avenir en me concentrant davantage, mais que je risque fort de vous faire partager sur ce blog très bientôt !